Amikor először találkoztak, Pallady megkérdezte Széchenyi hajójának az árát. Széchenyi azt válaszolta, hogy pénzre nincs szüksége, adjon érte valamilyen apróságot.
Jó pár nap eltelt a megállapodás óta, de Pallady nem kereste őt, pedig Széchenyi betegsége ellenére több lehetőséget is felkínált a találkozásra.
Most már elutazófélben van, és úgy véli, hogy Pallady nem tudná használni a hajóját, mert másképp kell kormányozni, mint az ottani hajókat. Így magával viszi, és lemond a felkínált apróságról.
Et bien mon cher Hettmann,[a] il paroit que Vous ne voulez pas avoir du bateau, et moi je ne veux plus m’en defaire.
Quand j’ai eu le plaisir de Vous voir pour la première fois, Vous m’en avez demandé le prix. Et je Vous ai dit, que je ne voulois point d’argent, mais que je Vous le donnerai, et Vous m’offreriez en revanche une Bagatelle, un rien pour avoir un Souvenir de Vous.
C’est ainsi que des Gentilshommes agissent entre eux chez nous. Et si je Vous proposai de me donner un petit Souvenir en revanche, c’était absolument par délicatesse pour Vous épargner l’embarras de recevoir un cadeau d’un étranger que Vous ne connoissiez point du tout.
Une dizaine de jours se sont passées et Vous ne faisiez pas la moindre mention du petit Souvenir que Vous vouliez me donner, dont il était cependant, pour ainsi dire tacitement convenu; Vous ne sentiez pas ce besoin, et moi étant trés souffrant je me suis pensé, que c’était bien égale, si votre manière d’agir était noble, ou non, et que j’avois toujours du plaisir si quelqu’un, qui que ce soit, jouiroit au moins de mon petit bateau, qui est aussi agréable que possible, mais bien entendu[1] pour ceux, qui le savent manier. Je Vous ai donné en conséquence aussi malade que j’étais plusieurs rendez Vous, mais Vous m’avez toujours disappointé, et je n’ai pas eu la possibilité de Vous montrer la manière dont on s’en servait.
Je suis au moment de mon départ, et en voyant que c’est mathematiquement impossible que mon bateau Vous soit d’aucun usage, et d’aucun agrément, car il faut absolument connoitre la maniére de la conduire toute différente de celle dont on fait mouvoir les bateaux de ce pays, ce qui n’est pas aussi aisé que Vous pensez; et ayant la plus grande facilité de l’amener avec moi à Constantinople, je veux renoncer au petit Souvenir, qu’à la fin en y pensant un peu Vous auriez cependant du m’offrir, – et garder mon bateau.
Veuillez agréer les sentiments de mon plus profond respect. Je garderai avec bien de la reconnoissance le Souvenir de Votre amabilité, et que Vous m’avez fait avoir une chambre tranquille et propre, et je Vous prie de Vous adresser à moi, si le hasard Vous mettait en relation avec la Hongrie, ou Vous trouverez en moi toujours un
bien reconnoissant et honorable Serviteur
31 Juillet 1830
Galatz
[1] Széchenyi aláhúzása egyenes vonallal.
[a] Constantin Pallady havasalföldi hetman (a haderő főparancsnoka).
Ajánlott hivatkozás:
Széchenyi István Constantin Palladynak, Galac, 1830. július 31. S. a. r. és jegyz.: Czinege Szilvia. Közli: Széchenyi István levelezése. Digitális kiadás. Szerk. Czinege Szilvia–Fónagy Zoltán. https://szechenyilevelezes.abtk.hu/ További hivatkozásnál rövidítve: SzIL–Digit