Fordítását közli: Kovács–Körmendy–Mázi–Oplatka 75–77.
Szégyenletesnek tartaná, ha folytatná a harcot vele, mert belátja, nem győzhet, ezért inkább szövetséget ajánl.
Az lenne a legjobb, ha egy független „utazó” vinné el neki az ország leírását.
A lovak és más dolgok terén sok jó van Magyarországon és az utóbbi időben néhányan kezdenek tisztábban látni, és megvetik a semmittevést. Széchenyi és még néhányak élharcosai lettek a közjó előmozdításának.
Ő maga lovaival a pesti és bécsi versenyeken sikert aratott.
Ahhoz, hogy az ember jobb lovakat neveljen, fel kell ismerje: „Eddig rossz lovaim voltak, nem vagyok elégedett velük”.
Mellékletben küldi a futamok eredményeit, és az „utazó” levelét.
Elnézést kért a nyelvi hibákért.
Monsieur.a
Ma foi pour cette fois-ci je me sens tellement pressé par les armes les plus dangereuses ’la modération et 1’amabilité’ que je serais tenté de baisser pavillon et de me rendre si je n’étais pas de l’opinion très figée, qu’il faut soutenir une cause qu’on a entreprise jusqu’au dernier moment fut elle la plus mauvaise. Je n’ai pas la prétention au reste de faire adopter ce principe, qui n’est ni juste, ni raisonnable peut-être, mais qui est le mien. Je vous dis donc que j’avais toute raison de me plaindre de vous, et que je pourrais trouver maint argument pour réfuter ce que vous avez eu la bonté de m’écrire. Mais j’aurais honte de continuer une guerre qui ne pourrait pas finir glorieusement pour moi, je vous offre plutôt intime alliance, qu’inimitié et discorde.
Agréez ces peu de lignes en réponse de votre lettre datée du 16 juillet,b et prenez cette apologie comme un témoignage que personne ne sait mieux, apprécier que moi les procédés honnêtes et aimables qui caractérisent la nation française.
Comme la paix est faite et signée, à ce que j’espère, il ne me reste que de vous dire avec la plus grande franchise, de quelle manière je veux me mettre en correspondance avec vous.
Comme je ne crois pas utile à votre journal si vous retranchez des idées qu’on vous communique ect. — et que cependant j’entrevois parfaitement bien par les raisons très raisonnantes que vous en donnez, qu’il peut exister des motifs valables pour que vous omettiez, retranchiez, changiez ect. — je me suis imaginé que le mieux serait si c’était toujours un voyageur supposé, une personne tierce et désintéressée qui vous adresserait la description de tout ce qu’il a vu dans un pays qui lui est étranger, et que par cela même il peut1 juger1 avec moins de partialité. C’est à peu près la méthode qu’on voit adopter dans le ’Sporting Magasine’ ect. et certainement elle paraît être la meilleure pour éviter toute personnalité, et pour pouvoir dire la vérité sans crainte et sans éveiller l’inimitié.
En fait de chevaux, comme en tout autre chose — il y a certainement beaucoup de bon en Hongrie ; — mais comme le bon est toujours plus rare que le médiocre ou le mauvais, nous nageons aussi dans une mer de préjugés, d’ignorance, et1 d’abdétirisme.2 Chez nous aussi on commence à voir plus clair, à mépriser le fainéantisme, à cultiver les vertus civiques ect. — et j’ose le dire que nous en très petit nombre sommes à la tête de ceux, qui opèrent peu à peu des changements importants et utiles, et qui n’ont pour but que l’accroissement de la prospérité publique et du bonheur général. Nous jouissons de propriétés considérables – nous sommes donc les garants les plus naturels et les plus sûrs de l’ordre et de la tranquillité publique. Ce n’est pas sans raison que je vous dis tout cela. — En combattant les erreurs, les préjugés, et en rendant hommage au bon, à l’utile ect. – – notre personne joue très souvent un rôle. Par exemple j’ai eu jusqu’à présent successivement en ma possession plus d’une vingtaine d’étalons anglais, et au-delà de cinquante juments anglaises de plein sang, et naturellement j’ai eu dans les courses et de Vienne et de Pesth un succès éclatant. Entre neuf gobelets pour lesquels on a couru dans les trois dernières années six furent gagnés par les chevaux de mon harras, et les trois autres l’auraient été également, si je l’avais voulu, ou si mes chevaux n’avaient été exclus. Ma manière nouvelle d’élèver des chevaux mon succès (NB3 il n’y a que dix ans que je m’amuse de cette besogne et que mes antagonistes ’les gros garçons et les vieilles perruques’ s’en occupent depuis des siècles) ont causé du mauvais sang, et cependant je ne puis en honnête homme faire autrement que de dire: ’faites comme le C. Széchenyi’ imitez-le – ce qui siérait fort mal dans ma bouche, mais qu’on pourra mettre avec convenance dans la bouche de notre voyageur supposé.
Pour élever de meilleurs chevaux, il faut, avant tout, se dire à soi-même: ’les chevaux que j’ai élevé jusqu’à présent sont mauvais, et ne me satisfont pas’. Mais comme en général peu de monde a assez d’esprit pour se dire une vérité si utile, il faut absolument qu’un troisième s’en charge et voilà notre devoir. ‒ notabene par l’entremise d’une personne tierce et désintéressée.
Vous aurez ainsi l’avantage de pouvoir rayer, changer, ajouter ect. selon votre bon plaisir ; la seule prière que j’ai vous faire4 c’est de ne jamais renforcer les éloges que nous nous permettrons de faire à nous-mêmes. Ou sait que nous sommes en correspondance et on finirait par deviner trop facilement que nous chantons nous-mêmes nos louanges. Pour éviter tout soupçon, je veux vous envoyer pour ma personne et sans mon nom5 le résultat matériel des courses sans réflexions et sans critiques, tandis que notre voyageur6 fera le reste.
Agréez l’assurance de ma plus parfaite considération et soyez persuadé que j’ai la plus profonde estime pour ceux dont on fait dire ’Sagi et togô clarissimi.’
Pest ce 14 Sept. 1828.
P. S.6 Je vous envoie ci-joint sous nro 1 la description matérielle de nos courses – et sous le nro 2 la lettre dont je vous ai parlé. Vous me feriez plaisir en publiant le nro 2 avant la lettre 1. H faut le faire précéder d’une phrase à peu près pareille : ’On vient de nous communiquer la lettre suivante d’un Anglais dont nous allons offrir une traduction à nos lecteurs’. Le nro 1 pourra être publié un peu plus tard, et pour celui-ci vos pouvez dire que vous l’avez reçu de ma part.
Pardonnez les fautes d’écriture ect.
Je vous envoie demain quelques exemplaires du Racing Calendar.
1 Törölve egy szó.
2 Abdéra görög város nevéből kialakult fogalom, amely a helyiek korlátolt gondolkodásmódját jellemzően volt használatban; kisvárosi provincializmust jelent.
3 Nota bene, latin: jól jegyezd meg.
4 Törölve két szó.
5 Utólag beszúrva.
6 Széchenyi aláhúzása egyenes vonallal.
a Egy párizsi lovasújság, a Journal des Courses szerkesztője.
b A levél nem ismert, az előzményekhez lásd Széchenyi de Rochauhoz címzett leveleit (1828. április 30. és június 20.)!